L’étude du système immunitaire nécessite l’utilisation d’un grand nombre de
techniques et procédés dont certains sont empruntés à d’autres disciplines telles que la
biochimie ou la génétique moléculaire, par exemple. Toutefois, l’immunologie a aussi
développé ses propres techniques (méthodes d’immunochimie) basées sur l’interaction Ag-
Ac : Une réaction équilibrée et réversible. En effet, la spécificité de la réaction Ag-Ac permet,
d’un côté, la recherche, l'identification ou le dosage de toute molécule capable d'induire la
production d’Ac, et, d’un autre côté, la recherche, l'identification ou le dosage d'Ac grâce à
l'Ag correspondant.
Lors de l’interaction Ag-Ac, deux cas peuvent se présenter :
On peut observer la survenue de phénomènes secondaires, physiques ou biologiques,
inconstants mais visibles d’où différents types de techniques sans marquage :
- Précipitation,
- Agglutination immunologique,
- Techniques du complément,
L’union des molécules d'Ag au Fab des Ac est un phénomène constant mais invisible. Cette
union peut être mise en évidence par le marquage de l’Ag ou de l’Ac, ce sont les techniques
dites de marquage :
- Immunofluorescence,
- Immuno-enzymologie,
- Radio-immunologie.
Le choix de la technique immunologique repose sur un certain nombre de critères dont
la concentration de l’Ag ou de l’Ac (pg, µg ou mg, par exemple), la forme de l’Ag (soluble ou
particulaire) ou encore la localisation de l’Ag ou de l’Ac.
- Enseignant: Wahiba Boufeldja